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Voyage en Italie du Nord	Du 31 août au 12 septembre 2008

Pour ce périble italien d'une quinzaine de jours, nous avons retenu la solution d'une location de voiture en France + nuits dans les campings (dont le prix n'est pas donné!). Le voyage commença par la côte ligure au sud de Gênes et ses villages côtiers typiques comme Camogli et Portofino, puis, après un rapide passage à Sestri Levante, nous sommes partis à la découverte des Cinque Terre. Je vous conseille très fortement d'acheter la Carta Cinqueterre Treno qui permet de voyager librement en train entre les 5 villages ; il en effet quasiment impossible de s'y garer. Nous avons passé une grosse journée à nous balader en train ou à pied entre les sublimes villages (Riomaggiore, Manarola, Corniglia et Vernazza). Nous avons poursuivi notre descente de la côte avec un arrêt à Portovenere et ses immeubles étroits, avant de tenter une petite incursion dans les Alpi Apuane. Ce massif montagneux abrite en effet les célèbres carrières de marbre de Carrare. Le site de Fantiscritti se visite facilement (carrière souterraine) et l'on découvre le travail titanesque de l'homme sur la montagne. Les deux jours suivants furent consacrés à la visite de la région de Pise avec bien sûr le passage incontounable par la tour penchée, mais aussi la ville fortifiée de Lucques (Lucca). Nous sommes alors rentrés dans les terres à la découverte de la Toscane, sa campagne aux paysages ponctués de cyprès, ses villages médiévaux (Volterra, San Gimignano). Nous nous sommes ensuite arrêtés dans la merveilleuse cité médiévale de Sienne et sa Piazza del Campo en forme de coquille Saint-Jacques. Autour de Sienne, je conseille tout particulièrement de faire un tour dans les Crete Senesi qui offrent des paysages surprenants, le long de la route 438 vers Asciano. En prenant le chemin de Florence, la traversée de la région du Chianti fut malheureusement très rapide en raison de gros orages... Pour la dernière visite d'une ville de ce voyage, Florence ne deçoit pas ! Le Duomo et le Campanile de Giotto sont impressionnants (la foule aussi...). La vue sur la ville est magnifique depuis la Piazzale Michelangelo. Nous avons alors pris la direction des Dolomites au nord pour 3 jours de randonnées et via ferrata. Vers Canazei, j'ai aimé les balades autour du massif du Sassolungo et du Gruppo di Sella, en partant des cols Passo Sella et Passo Pordoi. Pour les amateurs de via ferrata, dans la région de Cortina d'Ampezzo, je recommande fortement l'ascension du Monte Paterno au dessus du refuge Locatelli près des Tre Cime di Lavaredo. L'ascension est originale (présence de tunnels, vires) et la vue depuis le sommet époustoufflante... La fin de notre séjour, prévue au lac Majeur fut écourtée par le mauvais temps, de violents orages qui nous ont tout juste permis de profiter d'une soirée tranquille au bord du lac, avant de rentrer en France... En fin de page, quelques images prises dans le Val d'Aoste lors d'un weekend prolongé en juillet 2009.

La côte ligure et les Cinque Terre








Les carrières de marbre de Carrare (Carrara)


La Toscane : Pise (Pisa) et Lucques (Lucca)



La Toscane : Volterra et San Gimignano




La Toscane : Sienne (Siena) et les Crete Senesi




La Toscane : Florence (Firenze)





Le massif des Dolomites





Le lac Majeur (Lago Maggiore)

Weekend dans le Val d'Aoste à Cogne	Du 11 au 13 juillet 2009

Le Val d'Aoste est une région italienne située dans les Alpes à l'ouest de la Savoie et de la Haute-Savoie. C'est une région autonome à statut spécial qui reconnaît le français comme langue officielle è côté de l'italien. Pour ce petit séjour, nous nous sommes posés près de la localité de Cogne, porte d'entrée du Massif du Grand Paradis et connue pour ses anciennes mines de magnétite. Une jolie randonnée nous permit de découvrir les restes des infrastructures utilisées pour l'activité extractive et de superbes paysages. Le lendemain, nous sommes partis des cascades de Lillaz pour une rando en boucle vers le lac de Loie situé à 2346 m d'altitude ; le retour s'est effectué en traversant l'alpage de Bardonney puis en longeant le torrent du même nom qui se jette dans celui de l'Urtier.